Merci mon Docteur.

Je suis beaucoup béni et je profite de l’occasion pour vous remercier de ce privilège accordé pour que je sois un des bénéficiaires de cette excellente formation biblique qui nous interpelle à l’illumination du Saint-Esprit dans tout ce que la Bible renferme.

Merci beaucoup et que Dieu vous bénisse.

Votre humble frère dans le Seigneur Jésus-Christ.

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Vraiment jr glorifie le seigneur pour cette belle opportunité qu’il nous donne pour ses cours au travers de vous. J’aspire au ministère pastoral et j’apprends beaucoup par ses cours

Il s’agit d’abord de comprendre les principes de l’herméneutique, des termes spécifiques à l’herméneutique ainsi que les méthodes utilisées par les chrétiens à travers l’histoire pour interpréter la Bible.

Chacun peut interpréter la Bible et prendre une décision. Mais si je le fais mal, je ne bien diriger le peuple de Dieu correctement. Ainsi, il est essentiel d’obtenir la révélation du Saint-Esprit afin de dispenser la Bible avec soin. Pour comprendre l’enseignement biblique, nous devons tenir compte du contexte de l’écriture considérée et nous laisser conduire par le Saint-Esprit, afin de bien transposer la lumière reçue sur notre contexte.

Une mauvaise herméneutique conduira à une mauvaise interprétation de la Bible et à un faux enseignement. C’est ce qu’ont fait les Témoins de Jéhovah lorsqu’ils ont annoncé, à partir de leurs études erronées de la Bible que Jésus-Christ allait revenir en 1914. Mais, Jésus n’est pas revenu.

Certains termes sont utilisés dans l’interprétation de la Bible :

1) Canon des écritures (les 66 livres inspirés de la Bible) ; 2) Critique textuelle (insinuant que nous ne pouvons faire confiance à la Bible, car nous n’avons plus les textes originaux) ; 3) Critique supérieure (un courant libéral d’après lequel la Bible ne serait pas très juste, et qu’il faudrait faire des recherches pour vérifier son authenticité) ; 4) Exégèse (effort de compréhension de la Bible sans forcer des idées, faire sortir le sens du texte en laissant parler le texte) ; 5) Sens voulu (ce que l’auteur voulait transmettre et que nous devons transmettre au peuple de Dieu) et le sens perçu (qui diffère parfois du sens voulu par l’auteur) ; 6) Genre (poésie, prophétie, lettre, enseignement, allégorie, etc. cela permet d’interpréter la Parole différemment ; 7) Illumination (le Saint-Esprit a inspiré les écriture, il peut illuminer notre compréhension) ; 8) Théologie biblique (prise en compte du contexte pour interpréter la Bible avec précision) ; 9) Théologie systématique (approche interprétative considérant l’ensemble de la Bible) ; 10) Théologie historique (vue théologique de l’histoire de l’église, comment les doctrines se sont développées au fil de l’histoire) ; 11) Théologie dogmatique (imposition des points de vue particuliers qui deviennent pernicieux lorsqu’ils ne sont pas fondés sur les principes de l’herméneutique biblique) ; 12) Théologie pratique (concerne la foi pratique, l’application de la Bible à notre vie de tous les jours) ; 13) Processus.

Un bon interprète de la Bible doit être né de l’Esprit pour comprendre la Parole inspirée de Dieu, humble et passionné pour les Ecritures ; il doit craindre Dieu et avoir la foi en Dieu ; il doit accepter la Bible comme étant la Parole inspirée de Dieu. Il doit rechercher le renouvellement du Saint-Esprit quotidiennement et rester à l’écoute de Dieu ; il doit s’abandonner à l’illumination du Saint-Esprit ; il doit avoir une vie de prière profonde ; il doit méditer le Parole de Dieu, comprendre l’unité entre l’Esprit et la Parole de Dieu (l’Esprit ne contredit jamais la Parole) ; il doit comprendre la bonne utilisation des ressources pour études bibliques (diverses versions de la Bible, concordances) ; il doit être capable de bien raisonner en se laissant illuminer par le Saint-Esprit.

Il existe différentes méthodes d’interpréter la Bible. Ainsi, on peut utiliser une image (typologie) tirée de l’Ancien Testament pour éclairer une situation dans le Nouveau Testament (allégorie, prophétie). Par exemple, dans Romains, Paul évoque Adam (1e Adam) comme symbole de quelque chose à venir : Jésus-Christ (2e Adam). Mais cela n’est pas la bonne façon d’étudier l’Ancien Testament, car l’AT est la Parole de Dieu ; il n’a pas été écrit comme un livre de symboles. C’est un livre normal des écritures auxquelles il faut obéir, même s’il contient des symboles. Au fils des 20 derniers siècles, au Moyen Âge, des typologies ont été utilisées pour expliquer des contours doctrinaux : l’église orthodoxe (Egyptienne, grecque, russe) ; les disciples de Calvin.

L’allégories a aussi été utilisée pour interpréter la Bible. Toutefois, il faut faire attention quand on aborde la parole de Dieu sous l’angle allégorique. Il existe une méthode pour interpréter l’allégorie, mais on ne peut pas imposer une allégorie là où elle n’existe pas. Cette méthode était populaire dans l’église catholique médiévale, et les pères de cette église ont parfois créé des doctrines non bibliques nocives. Toutefois des savants comme Origène ont pu expliquer de façon acceptable (même si non biblique) la parabole du bon Samaritain. Mais là n’était pas l’intention de l’auteur. L’église protestante au 16e siècle avait rejeté l’allégorie ; il faut l’utiliser pour les textes allégoriques.

La critique des sources a été utilisée au cours du dernier siècle avec plus ou moins de bonheur. Il s’est agi de s’interroger d’une part sur l’existence ou non des textes originaux des Ecritures, d’autre part sur la fiabilité et la pertinence des Ecritures. Mais il s’avère que nous n’avons pas de tels textes originaux. La véritable question sera de savoir si une telle étude peut aider à une meilleure compréhension de la Parole. Si non, il faut l’abandonner.

Le libéralisme a beaucoup influencé l’interprétation de la Bible au 18e et au début du 19e siècle. Cela était l’œuvre des humanistes chrétiens (savants) qui avaient évolué vers la théologie libérale : La question était de savoir si la Bible est fiable, précise, si elle répond à toutes les questions. Les humanistes faisaient aussi valoir qu’il fallait ôter les ordures de la Bible afin de trouver la vérité. Cela a conduit à bien d’abus. Une telle attitude n’est pas respectueuse de la Parole de Dieu. Un bon interprète doit être humble devant la Parole de Dieu, avoir la foi, accepter la Bible comme inspirée de Dieu, rechercher l’illumination du Saint-Esprit, reconnaître l’unité du Saint-Esprit et de la Parole de Dieu. Vers la fin du 19e siècle, la théologie pentecôtiste s’est vigoureusement opposée au courant libéral. Nous ne devons pas avoir peur du libéralisme, car la Bible répond à toutes les questions.

Il s’est aussi posé à un autre moment des questions conccernant la rédaction des différents livres bibliques. Il ressort que chaque auteur, en écrivant son texte avait un but : Matthieu veut prouver de Jésus-Christ est le Messie ; Luc veut montrer que Jésus-Christ se préoccupe des pauvres, etc… Pour comprendre un texte biblique, il s’avère important de la replacer dans son contexte et d’interroger le Saint-Esprit. La théologie libérale était la cause de falsification de plusieurs passages des Saintes Ecritures. Nous pouvons faire des recherches, mais nous ne devons pas oublier les fondements de notre foi.

Des noms importants ont marqué l’évolution de l’église :

Origène (185-254, Alexandrie). Il a proposé un cadre théologique de la foi chrétienne appelé Théologie systématique consistant à appliquer la théologie au contexte. Malheureusement, il a voulu transformer les rêves en doctrines, ce qui n’était pas toujours en accord avec la Parole de Dieu.

Luther (1484-1536, moine allemand). Il soutient qu’aucun volume de confessions des péchés ne peut ôter le péché, car le juste vivra par la foi (Rom 1 :17), autrement dit, c’est Dieu qui justifie. Dans ses 95 thèses (1517), il soutient notamment que le financement de l’église et le pape ne peuvent conduire au pardon du péché. La Bible, plutôt que l’interprétation de l’église, est la seule autorité. On trouve Christ dans toute la Parole, car il en est l’inspirateur. La méthode historique et grammaticale doit être appliquée à l’herméneutique. L’écriture doit être dans la langue des peuples (Wycliffe), et son sens peut être compris par tous les croyants, pas seulement par les prêtres.

Calvin (1509-1564). Persécuté en France, il fuit en Suisse. Il soutient que la méthode allégorique vient de Satan, car elle obscurcit les écritures. La typologie est acceptable si elle est utilisée avec soin. Les prophéties doivent être utilisées dans leur contexte (afin d’éviter des hérésies comme celle du pape Innocent). Sur la théologie biblique, il soutient qu’il faut laisser parler l’auteur du texte (différences stylistiques reconnues). Pour lui, « l’exégèse doit conduire à la théologie ».

Au 19e siècle (des lumières), le rationalisme (les savants) a été à tort appliqué à la théologie, au point de remettre en question la Bible. Si cette méthode scientifique n’est pas en soi mauvaise, il est primordial d’écouter le Saint-Esprit. L’usage sans borne de la raison a conduit au rejet de Dieu avec pour conséquence le fait de traiter le Bible comme tout autre document, vision naturaliste du monde, miracles expliqués de façon scientifique, réclamations bibliques rejetées comme étant « primitives » ; emphase sur la moralité et l’éthique de l’écriture ; pas de valeur pour les modernes ; en bref on n’a pas besoin de Dieu. Le bon interprète de la Bible doit éviter les extrêmes. Nous devons aussi garder en esprit que la Bible répond à toutes les questions.

Pour Schleiermacher, interpréter pertinemment la Bible revient à donner la priorité au contexte du moment de l’écriture (la langue de l’auteur, son environnement, sa culture) et invoquer le Saint-Esprit pour apprendre une vérité que nous appliquerons à nos vies. L’interprète doit sortir de son cadre pour enfiler les chaussures de l’auteur (importance du contexte, du genre). Si on comprend l’auteur humain, on comprend son message. Dieu sait pourquoi il choisit tel (Paul, Tite, Timothée…) auteur pour communiquer tel ou tel message. En outre, il faut toujours écouter le Saint-Esprit.

Notre attitude envers la Bible peut conduire à diverses manières d’interpréter ce que nous pouvons appliquer à nos vies. Ainsi les évangiles de Matthieu (12 :17), Marc, Luc présentent différemment les événements. On pourrait se poser à cet égard plusieurs questions (est-ce la parole de Dieu, est-ce un narratif, une construction mythologique, une situation à régler à l’église) mais si tout cela n’a pas de rapport avec le passage, il est inutile de s’y attarder. Nous pouvons étudier ces questions, mais il est plus important d’écouter le Saint-Esprit.

Cher Doct. John, Je vous salut dans le précieux Nom de notre Seigneur et sauveur Jésus Christ ! Je suis vraiment bénis et édifié, j’ai appris beaucoup atravers l’étude d’herméneutique , en appliquant cette bonne méthode, j’espère que je serai par la grâce de Dieu un prédicateur de plus en plus humble et remplir du Saint-Esprit pour la propagation de l’évangile en vue d’avancement du royaume de Dieu . Bon travail dans le seigneur homme de Dieu !

Je suis tout d’abord reconnaissant au seigneur de m’avoir permis malgré les difficultés de suivre ce cours. Je dis merci au Dr John et à tous le staff technique. Dieu vous bénisse !

Ce cours est très important pour nous les chrétiens surtout les pasteurs qui a une lourde responsabilité pour mener le peuple de Dieu. Je suis très content de suivre ce cours.